Parfois il arrive de se mentir un peu à soi même. De faire des choses qui ne nous ressemble pas vraiment. De ne pas savoir quoi penser de ce qu’on pense. Il est des sentiments confus. Des yeux bleus, des yeux marron. Il y a des tonnes de choses qu’on ne peut pas dire. Un regard que l’on cherche, sans cesse. Il y a l’ivresse. L’ivresse de vivre. Danser, chanter, parler, raconter n’importe quoi. Rire. De tout. Ce sont des tonnes de gens que l’on rencontre. Ce sont aussi des tonnes de gens que l’on croise et à qui on aurait aimé parler. Parler pour de vrai. Il y a le temps qui s’accélère. Qui ne s’arrête jamais. Qui ne nous laisse pas le temps. Ou alors on oublie de profiter, parfois. On court, tout le temps. Sans s’arrêter. On ne fait rien. Et l’on joue. On joue avec le temps. On joue avec l’amour. On joue un peu avec nous même, aussi. On joue sans vraiment savoir les enjeux. Sans savoir ce que l’on pourrait perdre. Ce que l’on pourrait gagner. On est jeune. Et c’est une belle excuse.
