Jeudi 29 octobre 2009 à 11:17

Et s'il faisait beau, s'il y avait du soleil, si on relativisait...  On partirait à Paris. Folle virée parisienne, on irait au théâtre. Au resto. Se promener. Et puis on deviendrait fan de Bob Dylan. On mettrait du vernis rouge, un sweat trop grand. Puis une jupe trop courte. On oublierait sa joue bleuie. On rirait, et on prendrait de bonnes résolutions. Et puis on s'arrêtera cinq minutes. On se retournera, et on rigolera. D'elle-même, de son éternelle naïveté. On regardera le soleil. Les jolies couleurs de l'automne. On soupirera, pour le principe. Puis elle se raisonnera. Remettra Bob Dylan dans ses oreilles, et s'en ira, un sourire accroché aux lèvres,  la tête ailleurs.
Et on prendra le temps, le temps qu'il faut.


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[ She doesn't know what she wants, yet.
She only knows she's gonna want it very much. ]
                                                   

Vendredi 23 octobre 2009 à 22:46

Toujours ces mêmes lumières, ces mêmes musiques, cette même ivresse. Ce tourbillon de sentiments, de souvenirs. On ne fait pas marche arrière, il faut avancer. "Puisqu'il serait temps de vivre un peu sa vie". Chacun sa route, j'imagine. Chacun son autoroute même. Parce que quand tu loupes la sortie, c'est trop tard. Plus de parfum, plus de voix, même les mots finissent par se perdre.

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[ I've got too many regrets
I've smoked too many cigarrettes
I'm not expecting your symphathy
But it's all been too much for me
]

 

Mardi 20 octobre 2009 à 12:58

Trouillarde.

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[ I guess nobody cares about secrets anymore.]


Alors on met la musique à fond. Et on ferme les yeux. Et pour le reste, on verra.
Il suffirait de se demander si l'on croit au destin ou pas. Quelle est la part du hasard dans ce qu'on fait. On se demandera aussi quelles seront les conséquences de nos décisions d'aujourd'hui. J'aurai voulu être une artiste. C'est certainement la raison pour laquelle il faut apprendre à choisir. Car les choix des autres sont les choix des autres. Est-ce que nous réaliserons nos rêves. On se fera des promesses. On a les yeux qui brillent. Entre rêves de soleil et cette trouille de partir. Cinq mois. Sans vous, sans elle, loin d'eux. On réalise à peine. Doucement. On s'achètera un Vespa.

 

Dimanche 4 octobre 2009 à 20:11

http://pourkoapasmoa.cowblog.fr/images/light-copie-1.jpgDimanche soir. Quatre octobre deux-mille neuf. Mon Dieu, comme le temps passe vite. Et comme l'on ne profite pas assez. Quoi que.
Et l'on se pose tant de questions. Silent.
Et
que vais-je faire plus tard. Être incapable de savoir ce que l'on aime. Être incapable de choisir, tout simplement. Pourtant on avance. On décide pour nous, un peu. On suit. On essaye. On s'aligne. Et on continue à rire. On fait ce qu'on peut. Avec ce qu'on a. Et l'on profite. Des petites choses, des petits riens. Ces petits rien qui font tout, ces petits rien qui font que.




 

[Elle on voit toutes ses dents quand elle sourit.
Elle danse dans la rue. Et quand l’alcool prend le dessus,
c’est des « je t’aime » et des « va te faire foutre »
qu’on peut entendre.]


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