Jeudi 31 décembre 2009 à 11:10

Il prendrait le temps de lui dire tout ce qu'elle. Et ses doigts effleureraient les touches. Pas un bruit, pas un mot. Seul le piano et le crépitement du feu. Les arbres dénudés, par la fenêtre, et la pluie. Et puis plus rien. Juste des mots. Effleurer. Effeuiller. Et puis une perle, au coin de son oeil. Juste une, entre bonheur, et cette légère inquiétude, de celles que l'on peut voir dans le regard des vieilles personnes. Celles qui savent le précieux de chaque moment. Et qui ont compris que le temps.
& listen to this... :
. ***

 
http://pourkoapasmoa.cowblog.fr/images/smoke.jpg


[ Parce que des fleurs dans une cuisine c'est joli. ]




& a happy new year !

Dimanche 20 décembre 2009 à 22:54

Tu es fatiguée. Alors tu fermes les yeux. Et tu te mets à penser. A tout ça. A ces derniers mois.
Alcool et décadence. Excellent résumé. On ne pensait jamais finir comme elles. Toutes ces filles que l'on juge. On comprend mieux à présent. Alors on vient écrire ici. Pour mettre un peu en dehors tout ce que l'on a en dedans. On essaye. De s'aimer un peu plus. L'alcool n'excuse rien. Ca n'est plus des excuses que l'on cherche. C'est soi même. Oui. C'est soi même. Et c'est soi même que l'on déçoit; Parce que l'on pensait peut être être différente. On se trompait. On est comme elles. Si on peut tromper les autres, on ne se trompe pas soi même. Le sourire, le maquillage, c'est pour les autres. On essaye de comprendre. Et tout à coup, on le comprend mieux, lui. L'alcool, et puis plus rien. Aucune trace, que du noir. On blesse tous quelqu'un un jour. J'aurai souhaité blesser quelqu'un d'autre.



http://pourkoapasmoa.cowblog.fr/images/manegesouslapluie.jpg

 [ C'est toujours le même disque qui passe.
Qui remplit le vide.
Et qui résonne dans nos têtes creuses. ]



Samedi 12 décembre 2009 à 0:27

On a beau raconter des bribes de vie sur une page internet, on ne dit jamais vraiment ce qu'on a sur le coeur. Je ne dis jamais ce que j'ai vraiment sur le coeur. Sauf que si on ne l'écrit plus ici, on ne le raconte à personne non plus. Et on accumule. Et parfois, et bien ça pète. Comme ça, à la figure, sans qu'on ait rien demandé. Alors que tout est comme d'habitude. Peut-être un peu fatiguée, mais d'une bonne fatigue. Et c'est sous un joli maquillage de scène que l'on s'efforce de sécher nos yeux, à tout prix. On ne voudrait surtout pas qu'il coule. Et on passera inaperçue. Comme toujours. Et sourire. Oui, je le lui dirai, elle danse vraiment bien. Sourire. 
Encore une fois, on ne dira pas ce que l'on a sur le coeur. Peut-être que l'avoir pensé, l'avoir écrit, puis l'avoir effacé suffira. Peut-être.
Ses yeux se ferment. Sur d'étranges rêves. Bonne nuit.

Vendredi 11 décembre 2009 à 17:04

 [ Mais dis-moi tout
Marionnettiste,
J'ai des ficelles à mon destin.
Tu me fais faire un tour de piste,
Mais où je vais je n'en sais rien. ]


http://pourkoapasmoa.cowblog.fr/images/papierfroisse.jpg

Peut-être que leur avis, elle devrait s'en moquer. Mais quoi qu'on en dise, on a beau faire semblant, on ne peut pas. On ne sait plus trop en quoi croire. Parce qu'elle ne comprend pas. Parce qu'elles ne se comprennent plus. 
On ira apprendre à danser.

Mardi 8 décembre 2009 à 14:17

On a des paillettes dans les yeux, un sourire accroché aux lèvres, des musiques dans la tête. On va aller danser, dans ce joli théâtre. Le reste, peu importe. Quatre jours, quatre soirs. A les regarder jouer et chanter. A attendre son tour. Et on ne pensera à rien d'autre. Ce sera tout simplement magique.

<< Page précédente | 1 | Page suivante >>

Créer un podcast