Lundi 26 juillet 2010 à 11:42

C'est un retour à la réalité. Un réveil, un peu plus loin du soleil. Un retour aux sources. C'est en revenant à un endroit où rien n'a bougé qu'on réalise le mieux à quel point on a changé.
C'est drôle, on t'avait prévenue. Mais tu n'y croyais pas. Non, tu n'es pas comme ça, mais tu n'es pas non plus si différente.
Tu commences à comprendre, doucement. A te dire qu'il serait temps. Qu'on ne fait pas toujours ce que l'on veut. Mais que ça ne coûte rien d'essayer. Qu'il faut simplement s'en donner les moyens, prendre son courage à deux mains, et avancer.
Et apprendre à avoir confiance en soi.


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You know, that one could be
the next to last.
Because we will have to conclude.
Before getting drunk on a folk music.

Mercredi 14 juillet 2010 à 12:04

Une sonnette sonne. Une fois, puis deux. Une polonaise ouvre. "Une surprise pour toi". Ils entrent. Et ces papillons dans son ventre, qui reviennent à toute allure. Un au revoir, pas sur le quai d'une gare, mais presque. Un sourire, grand de San Francisco à Tokyo, et les yeux qui brillent, un peu. De se dire que c'est la fin. On rentre. Encore trois jours, deux. Mais sa tête, à elle, restera sur ces plages de sables blancs, entre deux éclats de rire. Elle ne verra pas le temps qui la rattrape sans cesse. Elle regardera vers le ciel et reverra ces mêmes étoiles. Elle ne se verra pas grandir. Elle ira prendre un verre, ou deux, et danser jusqu'à ce que la lune se couche. Et alors, peut-être que à ce moment là, ce moment juste avant le sommeil, ce moment où nos pensées divaguent, où on pense à tout et à rien, à ce moment là peut-être, elle pensera à ce qu'elle est devenue. Elle se retournera, et se demandera ce qu'il reste. Ce qui a changé. Elle fera deux trois plans d'avenir en rêvant. Avant de se glisser dans les bras de Morphée.

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[ Un estate che vorrei potesse non finire mai. ]

Lundi 21 juin 2010 à 13:49

Folie.
Tu sais, les mots ne suffisent pas. Même mes rêves sont d'accord avec moi. Ca n'est pas ce que tu veux. On s'ignore tous, un peu. On vit, un peu ailleurs, un peu différemment. On s'accroche, on s'attache. On joue en binaire, on danse en trois temps. C'est un orage au soleil. Ce sont des mots, qui se suivent et s'enchainent, mais n'ont de sens que pour elle.
On découvre de nouveaux sourires. De ceux qui vous réchauffent de l'intérieur.
Et ce temps, qui comme toujours, se joue de nous, et vole à toute allure.


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If you’re looking for a fairy tale or anything, next time, rent a movie, and let me out of it.


Samedi 5 juin 2010 à 0:09

Il y a des fois où il n'y a pas grand chose à dire, pas grand chose à faire. Lui dire que l'amour n'est que foutaise. Que ça ne compte pas. Qu'on ferait mieux d'aller boire et danser, et puis oublier. Oublier qu'elle est seule, aujourd'hui, et demain. Mais lui dire de ne pas y penser. Lui dire que tout ça, dans dix ans, ne sera plus qu'une foule de jolis souvenirs. Et sécher ces gouttes qui tombent de ses yeux.

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[ Parce qu’elle avait rêvé je ne sais quel amour, absolu, éternel, ...
L’amour, son bel amour, il ne vaut pas bien cher contre un calendrier ]

Lundi 31 mai 2010 à 17:12

On rêve d'être des princesses, mais on ne croit plus aux princes charmants. La question serait plutôt, à quoi croit-on ? On n'y pense pas. Et l'on se refuse de penser au reste. On n'en parlera pas. Parlons de futilité. Il n'y a que ça de vrai. Parce qu'on ne saurait parler de rien d'autre. Alors on est là, à parler de la pluie, du beau temps. 
Ceci est une histoire de non sens. Une histoire sans histoire, sans dialogue, sans début et sans fin. C'est une histoire de bavardages, qui commence là où on l'avait laissée. Ca n'est pas une histoire, les histoires commencent par "Il était une fois". Ici, il n'y a pas de commencement. Il y a juste elle, vous, eux. Ici ou là. C'est une histoire de non sens, une histoire de -Je peux pas, j'attends Godot. Ce serait une histoire éphémère. Seul l'éphémère dure. Du contre-sens. Total. Et incompréhensible.
On pourrait se demander comment est-ce qu'on est arrivé là, ce qu'on fait ici, et ce qu'on fera plus tard. On pourrait.



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Quand on parle d'amour, un verre à la main *

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